Thalasso : avis d'enquête
L'enquête publique préalable à la modification du PLU (Plan Local d'Urbanisme) qui s'est déroulée du 3 novembre au 5 décembre 2014 a été l'occasion de rappeller aux autorités préfectorales nos craintes relatives à la réalisation du projet de thalasso.
Dans une lettre adressée au commissaire-enquêteur, dont vous pouvez lire le contenu ci-après, nous avons exprimé les raisons de notre opposition à ce projet.
Monsieur le commissaire-enquêteur,
Le projet de modification du PLU, qui porte sur la suppression du périmètre d'attente de l'îlot Jeanne d'Arc, a pour but de permettre la construction d'un ensemble immobilier de 8 000 m² comportant une résidence hôtelière pour 6 000 m² environ et un établissement de thalassothérapie pour 2 000 m².
Le bâtiment, d'une hauteur de 15 m, s'étendra sur 130 m le long de l'avenue de la Forêt avec un retour de 50 m rue de l'Océan.
Il s'agit donc d'une construction imposante, d'une véritable barrière édifiée en front de mer, en bordure de la plage, qui va défigurer à jamais la baie de Sion en rasant de surcroît les petites villas qui témoignent du passé de notre station balnéaire.
La thalassothérapie va nécessiter la réalisation d'une énorme tranchée d'environ 600 m de long dans la zone rocheuse de Sion. Ceci ne sera pas sans conséquence sur le milieu marin.
Faut-il rappeler qu'une partie du littoral de Saint Hilaire est classée à risques.
Le procès Xynthia a mis en évidence de manière dramatique les dangers d'une urbanisation excessive dans les zones à risques. Est-il besoin de poursuivre cette "frénésie immobilière" dénoncée par le procureur de la république lors du procès Xynthia?
Vous remerciant de votre attention, nous vous prions de croire, monsieur le commissaire-enquêteur, en l'expression de nos sentiments distingués.
Thalasso risques enquete publique