Migrants et réfugiés : un devoir de solidarité
Face à l'arrivée massive de réfugiés qui fuient la guerre et la misère, l'émotion est grande et la solidarité s'organise enfin. Certaines communes ont déjà pris des dispositions pour accueillir des migrants. A Saint-Hilaire, le maire tergiverse.
Devant cette inertie, notre collectif a adressé la lettre suivante à M. Boudelier.
Monsieur le Maire,
Face au drame de centaines de milliers de réfugiés et migrants qui fuient la guerre, le chaos, et la misère, notre émotion est immense. Pour nous, la première des urgences est sans tergiverser la solidarité et le devoir d'accueil, sans discrimination, des réfugiés et des migrants.
Aujourd'hui, grâce à l'engagement citoyen devant l'insoutenable, les verrous de l'égoïsme sont en train de sauter. Nous saluons toutes celles et tous ceux qui en sont les artisans. Le temps a été trop long, il a coûté trop cher en vies humaines : 29 000 morts en 10 ans en Méditerranée et aux portes de l'Europe.
Nous venons d'apprendre, par la presse, que vous n'avez toujours pas répondu favorablement à l'appel de Bernard Cazeneuve, Ministre de l'intérieur, pour accueillir dans notre ville des familles de migrants.
Prendre prétexte que vous avez eu d'autres sujets brûlants à traiter n'est pas digne face à la situation dramatique de ces populations.
Monsieur le Maire, il est encore temps de vous ressaisir et de manifester la solidarité de notre commune comme l'ont déjà fait les communes de Saint Gilles et de Brétignolles.
Nous sommes persuadés que notre demande sera entendue et que rapidement vous ferez le nécessaire.
Recevez, Monsieur le Maire, nos sincères salutations.